Coulans-sur-Gée - 29/11/2016
Un espace de stimulation sensorielle a été créé au foyer le Verger.
Son équipement est financé, entre autres, par le Rotary club Le Mans.
La directrice du Foyer d'accueil médicalisé le Verger, Nadine Lachance, a accueilli les représentants du Rotary club du Mans, jeudi après-midi, à l'occasion de l'inauguration de la salle Snoezelen, un espace de stimulation sensorielle destinée aux résidents. Cette salle a pu être équipée grâce, entre autres, à un don de 6000 € du Rotary club, offerts par sa présidente, Annie Barbier, sous forme d'un chèque. Le Foyer d'accueil médicalisé, ouvert en 2008, accueille des personnes adultes, lourdement handicapées physiques, mentales ou atteintes de handicaps associés et dont la dépendance est totale ou partielle. L'établissement dispose de vingt-cinq places, dont vingt places d'accueil permanent, deux places d'accueil temporaire, trois places d'accueil de jour.
Détente corporelle et psychique
La technique Snoezelen procure un apaisement des résidents en créant un univers rassurant. La salle permet de prendre en charge de jeunes adultes autistes qui bénéficient d'un accompagnement qualitatif. Ce qui a pour effet de réduire de façon importante les orientations vers les urgences psychiatriques du Mans.
Le concept Snoezelen ? « C'est la contraction de deux mots hollandais qui conjuguent « renifler » et « somnoler », a expliqué Nadine Lachance. L'objectif est de favoriser la détente corporelle et psychique, ainsi que la relation avec l'autre, pour accompagner des personnes ayant des troubles du développement. De même, il favorise la stimulation de la vue, du toucher, de l'ouïe, de l'odorat et du goût. »
La salle est pourvue d'un lieu de relaxation et de détente maximales, avec un lit d'eau mouvant et chauffé, une colonne à air avec variateur de couleur. Un paysage bucolique de cascade d'eau est projeté au mur, avec un bruit de l'eau accompagné de chants d'oiseaux. Les résidents réagissent différemment suivant l'intensité de leur handicap mais in fine, ils ressentent un apaisement, bénéfique pour tous.
Article issu de l'édition de Sarthe du mardi 29 novembre 2016 
